12/11/2015 : Biodiversité et pratiques agricoles dans le Luberon


Construction d’un indicateur de biodiversité dans le Luberon.
  Le choix de la Chevêche d’Athéna



Pour faire face au déclin de la biodiversité, les programmes de conservation ont principalement porté sur les espèces les plus rares, confrontées à une menace d’extinction. En revanche, la diminution des espèces communes a beaucoup moins mobilisé l’attention. Pourtant, vu le nombre d’individus qu’elles regroupent, ces espèces ont un impact majeur sur la structure et les caractéristiques des écosystèmes.

Il en va ainsi des oiseaux, qui jouent un rôle vital dans le fonctionnement de nombreux écosystèmes. À ce titre, ils font l’objet de programmes de surveillance intensive en Europe depuis des décennies. Ce sont en effet d’excellents indicateurs pour étudier comment les populations des espèces rares et communes évoluent au fil du temps.

Dans ce contexte, après une présentation générale de l’état de santé des populations d’oiseaux en France, Olivier Hameau abordera l’exemple de la Chevêche d’Athéna, qui fait l’objet d’un programme de suivi dans le Parc Naturel Régional du Luberon.
Il expliquera pourquoi ce petit rapace nocturne, typique des milieux agricoles, a été choisi comme indicateur de biodiversité, les conditions de mise en place de l’étude, de son suivi, ainsi que la gestion des résultats en relation avec les pratiques agricoles.

Olivier Hameau,
ornithologue à la Ligue pour la Protection des Oiseaux Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Olivier Hameau est ornithologue naturaliste et anime, en partenariat avec le Réseau Régional des Espaces Naturels, la mise en œuvre de Plans d’action en faveur d’espèces spécialistes des milieux agricoles (la Chevêche d’Athéna et les Pies-grièches).

Le 15/10/2015 : La gestion des déchets radioactifs


 Les déchets radioactifs, une bonne raison de s’opposer au nucléaire?

Une conférence de Guy Brunel, ingénieur, directeur de la communication du CEA Cadarache

Les activités nucléaires produisent des déchets radioactifs. Ils sont principalement produits dans le cadre de la production d'électricité par les centrales nucléaires (déchets d’exploitation et de maintenance des centrales nucléaires mais également des activités de l’ensemble du cycle nucléaire, dont la production et le recyclage du combustible usé).

Historiquement, l’industrie nucléaire fut une des premières à se préoccuper de l’avenir de ses déchets et à chercher des solutions pour leur gestion et leur stockage. Aujourd’hui, plusieurs filières de stockage définitif sont déjà pleinement opérationnelles. D’autres, si les solutions sont connues, font encore l’objet de recherches : une problématique nationale, prise en compte par les pouvoirs publics, et encadrée par la loi.

Dans ce contexte, Guy Brunel situera la stratégie française dans le domaine de la gestion des déchets radioactifs et abordera les questions suivantes : Qui sont-ils ? Quelle est leur quantité ? D’où viennent-ils ? Qu’en fait-on ? Où sont-ils ? Quel est leur impact sur l’environnement ? Dans quel
cadre sont-ils gérés ? Quel sont les acteurs opérationnels et règlementaires qui interviennent dans la gestion des déchets radioactifs ?

Guy Brunel est ingénieur au CEA (Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives),
il a passé la majorité de sa carrière professionnelle dans des laboratoires de recherche et de
développement dans le domaine de la gestion des déchets radioactifs et est aujourd’hui directeur de la communication du CEA Cadarache. Il est chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques.



Jeudi 15 oct à 19h, au Café du lac, Etang de la Bonde (entrée libre)

Sur la D27, juste après le camping et le restaurant du lac, direction La Motte d'Aigues,
GPS, Lat : 43° 45 ‘ 42  Nord, Long: 5° 30 ‘  24   Est